Grâce à une bourse d’excellence décernée à chacun d’eux par le gouvernement du Bénin, Yonnouvô et Ayékobi, jeunes époux, poursuivent leurs études universitaires en France. Ils découvrent les défis de la vie conjugale, mais s’accrochent à leur amour en s’accordant mutuellement des concessions. M. Agbétôbada, ce ministre dont l’intransigeance les avait décidés à s’unir, si tôt, pour préserver leur couple, s’invite dans leur quotidien, arguant de sa filiation avec Yonnouvô.
L’homme ignore les liens sacrés du mariage et veut récupérer sa fille. Méprisée depuis le sein de sa mère, Yonnouvô rejette farouchement cette paternité tardive et rassure son partenaire sur son complet désintérêt de cet intrus, quand bien même fortuné. Ayékobi, de son côté, résiste à la pression que lui met son déclaré beau-père sur la base d’éléments de son passé qu’il a occultés à sa femme. L’ancien ministre ne se laisse pas faire. Il est un homme d’affaires redoutable, véreux et retors.
Au besoin, il détruira ce garçonnet qui lui fait obstacle. Quand finalement Yonnouvô découvre les mystères de son conjoint et l’ampleur des œuvres sournoises de son revendiqué père, elle décide de préserver son présent des projectiles de malheur du passé. Mais c’est sans compter le prix qu’elle payera pour ce passé.
Touchée dans sa dignité de dame, dans son amour propre et même dans son humanité, elle devra développer plus qu’une simple pensée positive pour survivre. Le Dieu qu’elle connaissait dans une vie religieuse minimum se révèlera à elle dans une intimité profonde. Elle renaîtra de ses cendres pour arracher son mariage aux flammes de l’enfer. Ayékobi qui ne peut supporter le sort infligé à sa femme par sa faute tente au mieux de la protéger.
Il déploie son potentiel, bande les muscles, se substitue au possible à elle dans le martyre. Il réalise alors que son rôle n’est pas de soulever des montagnes, mais de s’en remettre au SEUL qui le peut. Et voilà qu’au cœur même d’une fournaise ardente, leur couple survit miraculeusement cependant que les agents des ténèbres sont aspirés par le mal qu’ils avaient planifié…