El Gregorito Benito Dos Santos Domínguez est un jeune africain né au Cameroun. Après sa Licence, il décide de s’envoler pour l’Europe afin d’y suivre une formation en traduction cinématographique. Une fois à Madrid, il sera hanté par des cris racistes, des mépris à l’endroit de l’Afrique et des discriminations de tout genre.
Dans ce gouffre, il essayera d’établir une comparaison culturelle, psychologique et économique entre l’Afrique et l’Europe. Doté d’une beauté exotique et d’un charme naturel ou mystique, il aura fait l’inimaginable ; obsédé par le titre “Tití me preguntó” du chanteur portoricain Bad Bunny, il passera sa vie à voler de cœur en cœur, tout en laissant des cicatrices impérissables. À l’âge de 28 ans, il aura à son palmarès plus de 70 relations amoureuses avec différentes filles, d’Afrique jusqu’en Europe.
À son retour au pays, il décide enfin de se marier, avec Maricela, une femme blanche. Comme dans un film d’horreur, il se verra hanté par ses innombrables ex et leurs familles, dans la salle de mariages de la mairie. Il y aura-t-il mort d’homme ? Comment se terminera ce mariage ?
Hormis cette aventure romantique, comique et mélancolique de Gregorito, ce texte est un chant de ralliement au Panafricanisme et à la Négritude.
Il dénonce la mauvaise gouvernance, la dictature, le tribalisme, le racisme, entre autres ; pose des questions sur les conditions du développement économique de l’Afrique ; les défis des cultures africaines face à l’occidentalisation. Dans un contexte précis, l’auteur défend la polygamie ; et explore la religion, les églises en particulier.