«… En entrant dans la maison, Endaman extirpa aussitôt le coq de son sac. Mais avant même de le donner à la jeune femme, il vit Akouma sortir de la chambre, et juste derrière lui la vieille dame qu’il avait malmenée dans la journée. La surprise le figea sur place comme une figurine d’argile d’où se balançait un coq, suspendu par les pieds.
Son cœur cognait aussi dur qu’à l’époque où il courait si vite au lycée qu’on l’avait sollicité pour intégrer la police et son équipe de football. Bientôt une sueur ardente envahit son visage.
Voici ma mère et là, c’est mon frère, dit la jeune femme qui avait gardé son sourire. Depuis qu’ils sont ici, ils ont eu le temps de me raconter plein d’histoires sur un policier... Et d’abord donne-moi le coq... »