Dans l’aperçu d’une société coulant droit vers la déshumanisation, la vision éthique de l’art reste un atout primordial.
Entre amour, compassion, communion, pardon et bienveillance, le poète balade sa plume afin de dessiner une société où le vivre ensemble renaît de ses cendres. Parler de vivre ensemble dans la société actuelle serait complexe, du fait de la complexité des relations entre autrui et son prochain.
Pour l’auteur, vivre ensemble c’est partager, c’est accepter, c’est pardonner, etc. Dans ce recueil de poèmes, l’auteur fait le choix d’un vocabulaire précis ; présente un style poétique peu commun, alarmant, reflétant l’état de ses pensées.
Faisant face à une société où le prochain n’a de valeur que s’il nous rapporte, Bilba Djarou Donalson dessine, grâce à sa plume, une poésie qui expose brillamment dans une glace, le reflet primitif de la société, le reflet des relations qu’entretenaient les hommes, naguère ; un reflet qui mène à cogiter sur les raisons de la détérioration de ces relations entre frères de nos jours.
Serait-ce le développement technologique, la cause de ce malheur ? Peut-on pointer du doigt le développement économique ou l’occidentalisation ? Il y a-t-il lieu de penser à la cherté de la vie ?