Je l'ai tué ! Oui, je l'ai tué.
C'était le dernier moyen auquel je devrais recourir pour garder tout près de moi ce cœur que je considérais déjà comme un autre moi. Cette heureuse mort qui, sans doute, a créé un vide dans nombreux cœurs, a su remplir mon cœur de joie et de quiétude. Désormais, retiré des griffes de la voleuse, Elvis est et reste à moi seule, notre amour va, sans délai, germer au-delà des fenêtres du monde des humains. Nous allons goûter aux délices autrefois manqués, loin de tout œil jugeur, loin des cœurs palpitants à notre défaveur.